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kann jemand diesen textins deutsche übersetzten ich spreche kein wort französisch und die übersetzung auf google macht keinen sinn
Az, un des plus célèbres dealers de crack de New York rompt le silence. Il nous explique comment sa vie s'est retrouvée projetée sur les écrans hollywoodiens. En version light.
Parle nous de ton enfance à Harlem :
Quand j'étais gamin il y avait un hustler dans le quartier, il s'appelait Bat Ross. Il a failli me renverser un jour avec sa BMW. Il est sorti pour voir si tout allait bien et m'a dit : "Qu'est ce que tu fous là ? Prends ça et va jouer ailleurs." Il m'avait tendu 100 dollars. A cette époque mon cœur était encore pur. Puis j'ai vu Scarface et c'est ce film qui a fait de moi un gangster.
Comment es-tu rentré dans le trafic de crack ?
En 83, j'avais 16 ans et je travaillais dans un pressing. Un jour en sortant du travail je tombe sur un Colombien qui me propose de refourguer des kilos de cocaïne pour lui. Quelques temps plus tard j'étais à la tête d'un l'un des plus grands réseaux de New York. On avait les filles, les diamants, on flambait en boîte, je changeais de voiture toutes les semaines. On se faisait tellement de fric qu'on en jetait dans la rue aux passants. C'est ça qui a fait notre réputation. Mais les choses ont commencé à mal tourner. La sœur de mon pote s'est pris deux balles dans la tête, mon pote s'est fait kidnapper par son propre oncle et un petit de 13 ans de notre équipe s'est fait descendre par son meilleur ami. On essayait de m'atteindre.
C'est ça qui t'a fait changer de vie ?
En 93 Dieu m'a parlé. C'est lui qui m'a permis de changer de vie, qui m'a fait comprendre que j'allais droit dans le mur si je suivais ce chemin. C'est aussi lui qui m'a inspiré le scénario dont ils se sont inspirés pour Paid In Full. J'ai aussi réalisé un documentaire intitulé Game Over qui parle de mon passé et des raisons pour lesquelles j'ai arrêté de vendre de la drogue. Je me suis fait tirer dessus en 1997, en sortant de l'hôpital, dès que je me retournais je voyais un Blanc en train de boire un café. Le FBI me suivait. Un ami me parlait tout le temps de Rap et m'a invité en studio. On a enregistré un morceau qui s'appelait "Mobb Style," la semaine d'après il tournait en radio.
Que penses-tu de l'adaptation qui a été faite de ton scénario original pour le film Paid In Full ?
Le script original s'appelait Trapped. Un ami à qui je l'avais fait lire m'a mis en relation avec Damon Dash (Roc'A'Fella) qui se lançait dans le cinéma. Il m'a dit qu'il allait signer un accord avec Miramax. Je n'ai même pas de royalties sur le film car mon but n'était pas d'être célèbre, j'avais juste un message à passer. Ils ont utilisé plus de 15 auteurs pour en arriver à la version finale. Ils ont réécrit presque tout le film. Je ne dis pas que c'est un mauvais film, c'est juste qu'il ne reste pas grand chose du message que je voulais faire passer.
Que penses-tu du Gangsta Rap ?
Le Gangster Rap s'est arrêté à la mort de Biggie et Tupac. Le reste c'est de la merde. Tous ces mecs veulent nous ressembler, ils se font de l'argent avec notre vécu. Ils parlent de coke, de meurtres, de réseaux, alors que ces choses c'était dans les années 80. Aujourd'hui ce sont les flics qui contrôlent la rue, ils sont partout.
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